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La débâcle des horizons

Télé 3D, Rouch en été, le réel expliqué et le Capitole en fête.

une semaine de cinéma (6)

entendu,

que l’avenir de la télévision était aussi dans la 3D. Le home cinéma jusqu'au bout !

Plusieurs fabricants de petits écrans nous promettent les premiers téléviseurs 3D en magasin avant la fin de 2010. Avec distributeur de pop corn intégré?!?!

Tout est fait pour que nous n’ayons plus jamais envie de sortir de chez nous.

Le procédé technologique et la mise en place commerciale ne sont pas encore totalement bouclés du coté du cinéma que la télévision tente déjà de mettre le grappin sur les quelques (millions de) spectateurs qui seraient tentés par l’expérience en salle.
Parce que, d’après ce que l’on peut lire dans la presse spécialisée «Hoolywood (c’est qui ces gens déjà ?) estime que la 3D est plus rentable que la 2D». Il s’agit d'améliorer le «taux de remplissage» des salles. Il est vrai que «le marché américain a enregistré une croissance de 4% alors que la fréquentation est en baisse». Normal, le billet 3D est vendu beaucoup plus cher. C’est bien … c’est en augmentant le remplissage que l’on va sauver le cinéma …..
à propos de la 3D
3D. Compte-rendu de séance.
Le relief était presque parfait


re-découvert


le film de Jean Rouch et d’Edgar Morin,
Chronique d’un été (1960). En découvrant Place de la République de Louis Malle la semaine dernière, ce documentaire de 1960 m’est revenu à l’esprit. J’ai voulu le revoir. Là aussi, ce sont des gens ordinaires (ordinary people ?!) qui ont la parole. La naissance du cinéma du réel, peut-être … en tout cas, on comprend mieux quelle influence Rouch a eu sur les jeunes cinéastes de la Nouvelle vague. Des plans révolutionnaires pour l’époque.
                                  
                                    question 11: plus c'est sur le vif, plus c'est vrai ?

lu,


un livre passionnant de François Niney,
Le documentaire et ses faux semblants. 50 questions sur le documentaire, du genre, «qu’est-ce qui distingue notre monde d’un monde de fiction?», «Qui dit farce dit fiction mais aussi dindon ?», «Que voit la voix off ?» ou tout simplement «A quoi reconnaît-on un documentaire ?». Décidément, cette collection des éditions Klincksieck est forte intéressante.

J’avais déjà évoqué Le cinéma à l’heure des petites caméras.

 

 

 

 

                                          réel/fiction


            



                                
                                                                                                       2 mondes parallèles qui communiquent sans cesse.


applaudis des deux mains,

ces propos du grand Cavalier (Alain) lus dans le dernier numéro de Positif:

«C’est pour vous dire que cadrer, ça n’existe pas pour moi. Je cadre de mon réveil jusqu’au soir, non stop. De temps en temps, je porte la caméra à mon œil et j’appuie sur le bouton. Je suis un seul plan subjectif que seule la mort peut interrompre. Je suis dans une alerte permanente, et ce sans le moindre effort».
(re)voir aussi:
Alain Cavalier, l'ouvrier qui a récupéré son outil (vidéo)
"On parait être à côté du récit et en fait, on est dedans" (vidéo)



question 12: plus c'est posé, plus c'est faux?



attendue,


la semaine du 13 au 20 octobre. Le dynamique cinéma de Suresnes, Le Capitole , nous promet quelques soirées inoubliables pour fêter ses 10 ans. Des projections, des rencontres, des lectures, des animations pour petits et grands. L’après-midi du samedi sera consacré aux enfants avec un ciné-goûter et la projection de 2 films pour ces chères têtes blondes puis la soirée sera exclusivement réservée aux adultes «consentants» … Une Nuit d’amour qui nous permettra de (re)voir le film d’Alain Guiraudie, Le roi de l’évasion, suivi d’une conférence de Dominique Païni, Les silences d’Eros et la nuit se poursuivra avec la projection d’une sélection de films anciens érotiques et muets, Polissons et galipettes. Les enfants dormiront depuis longtemps… Durant ces quelques jours de fête nous verrons en avant-première Le concert, en présence du réalisateur Radu Mihaileanu, Le Ruban blanc de Michael Haneke, Les herbes folles d’Alain Resnais, Loup de Nicolas Vannier, La grande vie, en présence du réalisateur Emmanuel Salinger, et une soirée que je ne louperai sous aucun prétexte, l’avant-première du dernier film du vénéré filmeur, Irène, présenté par Alain Cavalier lui-même.

Quittons un peu nos petits écrans, sortons de chez nous, les bonnes occasions comme celle-ci deviennent rares … Je fais de la pub, ce n’est pas mon habitude et ce n’est pas du copinage. Je n’ai pas d’action dans ce cinéma. Moteur !









Le capitole de Suresnes




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